Ayant une envie irrépressible d'écrire, et malgré le fait que tout le monde s'en tape, je publie ici le background, l'histoire ou même la chronique de mon chaman en version trolle, aussi le personnage évoluera au gré de mes envies et de mon humeur souvent ... Pour ceux qui aiment lire seulement.
Je me souviens simplement d’une douleur indescriptible. Sur mon crâne, précisément au dessus de l’oreille gauche. Cette énorme douleur, puis plus rien. Le vide. Puis je vis une lumière, diffuse, vacillante. Je cru avant toute chose, que j’étais mort, que les esprits m’avaient fait prisonnier dans leur monde. J’avais froid, était-ce normal, pour quelqu’un de mort et sous forme d’esprit qui plus est ? Je commençais à voir des formes autour de moi, très floues, mais la lumière se trouvait derrière, c’était certain. Je sentais mon corps, ou plutôt les courbatures que j’avais, comme si un kodo s’était mis à me sauter dessus pendant des heures …
Je clignais des yeux, je n’étais donc pas mort. Il me fallu du temps pour me remettre les idées en place. Il me semblait qu’il y avait quelque chose d’anormal. Un rien qui faisait que je n’étais pas à l’aise, sans compter mes courbatures et surtout cette douleur à la tête. Elle raisonnait à présent. J’avais l’impression de flotter… Comme un esprit ? Étais-je mort ? Les esprits ressentaient-ils encore les douleurs corporelles ? Pendant ces instants de réflexion, qui me semblèrent être des heures, ma vision s’était rétablie toute seule, sans forcer. Je flottais bel et bien. La tête en bas. Je sentais une entrave, et en regardant plus haut je vis une corde, une vieille corde, dont on aurait dit qu’elle allait céder à la moindre brise. Elle reliant une branche de cet immense arbre à mon pied. Je n’étais finalement pas mort, mais … Où étais-je ? Je me rappelais la lumière. Il faisait nuit, il aurait dû être facile de la repérer, mais je ne la voyais pas. Personne ne devait monter la garde. Le sol n’était pas loin en dessous de moi. Un horion de flammes ? Non, cela pouvait faire trop de lumière et aussi bruler l’arbre au lieu de la corde uniquement, je l’utiliserais en cas de poursuite pour leur barrer la route. Un horion de givre ? Voilà une meilleure solution, le seul problème étant le bruit … Je n’avais même pas suffisamment d’énergie pour cela … Quelques heures passaient, je reprenais peu à peu mes esprits et mon énergie. La lune était passée il y a quelques temps juste au dessus de moi, je n’avais plus de temps à perdre. Je lançais l’horion de givre sur la corde, et un horion de terre pour pulvériser la corde gelée. Je tombais sur le sol, sur le dos, et sur un rocher sans doute, qui m’entailla à ce moment. Je me relevais péniblement. La destruction de la corde eut dû passer inaperçu, je n’entendis aucun bruit autour de moi. En réalité cela m’inquiéta. Aucun bruit ? Pas un animal courant sous le couvert des arbres ? Pas une chouette ? C’était oppressant. Je commençais à avancer, sur mes gardes, les sens en alerte … Et j’entendis tout près de moi le bruit d’une lame.
Tout alla extrêmement vite. J’envoyais un horion de flamme dans la direction du bruit, et commençais à courir dans le sens inverse. Je ne savais pas quel nombre ils pouvaient bien être, ni même qui ils pouvaient être, la fuite était la seule solution. Dans ma course dans le noir, j’entendis des cris de surprise derrière moi, aussi j’installais un bouclier de foudre autour de moi, et changea ma forme en celle du loup. Le bouclier m’éclairait, l’incendie qui débutait était déjà trop loin derrière moi pour m’aider. Je courrais sans m’arrêter, il était inutile de combattre un ennemi dont qu’on ne voyait pas, telle était ma logique. La forêt de Strangleronce était en effet très vaste et relativement dangereuse de nuit … Et pourtant habituellement je faisais parti de ses multiples dangers, mais pas cette nuit. Cette nuit je n’avais pas le rôle du chasseur, mais bel et bien celle de la proie en fuite, courant pour sa vie. Mes chasses, mes traques, duraient parfois jusqu’à plusieurs heures, et sans aucuns points de repère dans cette jungle, de nuit du moins, la poursuite pourrait cette fois ci durer jusqu’à l’aube … Le seul endroit sûr était le campement, mais tant que je ne voyais pas un élément du l’environnement permettant de me repérer, il serait impossible d’y revenir. Le pire pouvant arriver serait de passer au milieu du camp d’une autre tribu, qu’adviendrait-il ?
Je me souviens simplement d’une douleur indescriptible. Sur mon crâne, précisément au dessus de l’oreille gauche. Cette énorme douleur, puis plus rien. Le vide. Puis je vis une lumière, diffuse, vacillante. Je cru avant toute chose, que j’étais mort, que les esprits m’avaient fait prisonnier dans leur monde. J’avais froid, était-ce normal, pour quelqu’un de mort et sous forme d’esprit qui plus est ? Je commençais à voir des formes autour de moi, très floues, mais la lumière se trouvait derrière, c’était certain. Je sentais mon corps, ou plutôt les courbatures que j’avais, comme si un kodo s’était mis à me sauter dessus pendant des heures …
Je clignais des yeux, je n’étais donc pas mort. Il me fallu du temps pour me remettre les idées en place. Il me semblait qu’il y avait quelque chose d’anormal. Un rien qui faisait que je n’étais pas à l’aise, sans compter mes courbatures et surtout cette douleur à la tête. Elle raisonnait à présent. J’avais l’impression de flotter… Comme un esprit ? Étais-je mort ? Les esprits ressentaient-ils encore les douleurs corporelles ? Pendant ces instants de réflexion, qui me semblèrent être des heures, ma vision s’était rétablie toute seule, sans forcer. Je flottais bel et bien. La tête en bas. Je sentais une entrave, et en regardant plus haut je vis une corde, une vieille corde, dont on aurait dit qu’elle allait céder à la moindre brise. Elle reliant une branche de cet immense arbre à mon pied. Je n’étais finalement pas mort, mais … Où étais-je ? Je me rappelais la lumière. Il faisait nuit, il aurait dû être facile de la repérer, mais je ne la voyais pas. Personne ne devait monter la garde. Le sol n’était pas loin en dessous de moi. Un horion de flammes ? Non, cela pouvait faire trop de lumière et aussi bruler l’arbre au lieu de la corde uniquement, je l’utiliserais en cas de poursuite pour leur barrer la route. Un horion de givre ? Voilà une meilleure solution, le seul problème étant le bruit … Je n’avais même pas suffisamment d’énergie pour cela … Quelques heures passaient, je reprenais peu à peu mes esprits et mon énergie. La lune était passée il y a quelques temps juste au dessus de moi, je n’avais plus de temps à perdre. Je lançais l’horion de givre sur la corde, et un horion de terre pour pulvériser la corde gelée. Je tombais sur le sol, sur le dos, et sur un rocher sans doute, qui m’entailla à ce moment. Je me relevais péniblement. La destruction de la corde eut dû passer inaperçu, je n’entendis aucun bruit autour de moi. En réalité cela m’inquiéta. Aucun bruit ? Pas un animal courant sous le couvert des arbres ? Pas une chouette ? C’était oppressant. Je commençais à avancer, sur mes gardes, les sens en alerte … Et j’entendis tout près de moi le bruit d’une lame.
Tout alla extrêmement vite. J’envoyais un horion de flamme dans la direction du bruit, et commençais à courir dans le sens inverse. Je ne savais pas quel nombre ils pouvaient bien être, ni même qui ils pouvaient être, la fuite était la seule solution. Dans ma course dans le noir, j’entendis des cris de surprise derrière moi, aussi j’installais un bouclier de foudre autour de moi, et changea ma forme en celle du loup. Le bouclier m’éclairait, l’incendie qui débutait était déjà trop loin derrière moi pour m’aider. Je courrais sans m’arrêter, il était inutile de combattre un ennemi dont qu’on ne voyait pas, telle était ma logique. La forêt de Strangleronce était en effet très vaste et relativement dangereuse de nuit … Et pourtant habituellement je faisais parti de ses multiples dangers, mais pas cette nuit. Cette nuit je n’avais pas le rôle du chasseur, mais bel et bien celle de la proie en fuite, courant pour sa vie. Mes chasses, mes traques, duraient parfois jusqu’à plusieurs heures, et sans aucuns points de repère dans cette jungle, de nuit du moins, la poursuite pourrait cette fois ci durer jusqu’à l’aube … Le seul endroit sûr était le campement, mais tant que je ne voyais pas un élément du l’environnement permettant de me repérer, il serait impossible d’y revenir. Le pire pouvant arriver serait de passer au milieu du camp d’une autre tribu, qu’adviendrait-il ?