Voici un petit background que j'ai fait vers la sortie de Cata quand j'ai commencé à jouer, après cham et drood j'ai eu un petit war, worgen pour voir ce que donnait la race, et j'ai eu envie d'écrire un petit Background concernant ce personnage, et retrouvant ce vieux truc ça me donne envie de réécrire. (Même si quasi-personne ne lira ça m'en fou j'ai envie d'écrire !).
Pendant que les loups-garous chargeaient ma ligne de défense, que j'entendais mes frères, hurler, de terreur mais aussi de rage face à ces monstres. Je me mis à repenser à comment nous en étions arrivés là, comment les renforts qui auraient du venir depuis les cités humaines de l'autre coté des murs de Gilnéas n'avaient pas pu intervenir. Les portes avaient été fermées, au tout début de mon apprentissage en magie, les gens n'avaient pas peur alors. J'avais eu en tête, de profiter de l'argent de ma famille, pour entreprendre quelque chose de couteux, dans la quiétude de la ville. L'apprentissage de la magie nécessitait beaucoup d'argent et de temps. Dans la ville, c'était l'une des raisons pour laquelle les jeunes mages étaient plutôt rares. Je voulais devenir l'un d'entre eux, connaitre leurs secrets ... Mais je ne pourrais même pas me défendre correctement. Au beau milieu de mon apprentissage, j'ai décidé de me reconvertir, en entrant dans l'armée de mon oncle et roi de notre cité. Ma famille, naturellement, me désapprouvait, mais je sentais au fond de moi, que je ne serais jamais fait pour rester hors de l'action, les mages de la cité n'étaient pas des mages de bataille, mais des érudits, même avec leur magie puissante, ils n'avaient aucune expérience d'une véritable guerre, comment se défendre face à tant de soldat. Ce que m'offrait l'armée, c'était un espoir de survie, car en cette époque, une rumeur d'une future guerre se déplaçait à travers la ville tel un fantôme. Et le problème n'était non pas que j'y ai cru, naïf comme je l'étais, mais que cette guerre est vraiment arrivée. Je revins à l'instant présent. Un de ces monstres se ruait sur moi, j'esquivais juste à temps ses griffes acérées, mais à peine son coup manqué, il se retourna et me chargea à une vitesse affolante, une telle vitesse qu'il aurait du mal à s’arrêter. Je brandis mon épée droit devant moi. Le temps qu'il comprenne ce qu'il se passait, il se retrouva enfoncé sur l'épée de mon grand père. Celui-ci était jadis le général de l'armée de l'ancien roi. Il se battait férocement, ne laissant jamais aucune chance à ses ennemis, il était également le conseiller du roi, un grand stratège qui réfléchissait même pendant le combat à une technique visant à tuer son ennemis actuel. Je n'ai pas hérité de tous ses dons, mais j'en ai reçu au moins un, l'instinct de survie dont il était doté. Mais l'épée n'avait jamais plus servi après sa mort ... Jusqu'à aujourd'hui. Tandis que je parvins enfin à retirer le cadavre empalé sur l'épée, je reçu une entaille au bras. L'instant d'après, je me retrouvais, grâce à un quelconque réflexe appris dans l'armée, à trois mètres de mon ennemis. L'attaque de la créature n'ayant pas atteint son but, avait continué le geste circulaire grâce à la force qui avait été placée dans ce coup. Des griffes se retrouvèrent alors plantées dans la tête d'un autre soldat qui se trouvait à coté de moi. Je bondis sur elle et d'une attaque circulaire, la décapita, en même temps que deux de ses congénères. La bataille dura ainsi pendant près de vingt minutes, c'était l'une des nombreuses vagues qui arrivaient depuis la place des marchands. L'attente de la prochaine durerait environ une heure, comme chacune des autres. Lors de cette dernière attaque, nous avions perdu près de cent hommes, nous ne tiendrons pas longtemps, et pourtant, nous gardions espoir, l'espoir était la dernière chose qui nous restait avec nos armes, et notre rage. Et soudain, l'ordre émanant du roi arriva. Le repli fut sonné, encore, et pour la troisième fois, nous reculions notre ligne de défense. Un second messager arriva et m'apporta, à moi, l'ordre de me présenter à mon oncle. Il restait du temps, je suivi alors le messager jusqu'à lui. Il se tenait comme la dernière fois que je l'avais vu, il y a quelques heures, sur son cheval, mais son expression, elle n'était plus la même. Il avait l'air grave, il tenait dans une de ses mains, un morceau de papier, et me le tendit alors celui-ci. Il me regarda droit dans les yeux, et je compris, sans jeté aucun coup d’œil à cette missive, ce qui était alors arrivé. Je la regardai finalement, et malheureusement, j'avais raison. Mes parents et mon frère avait été retrouvé mort dans ma maison, celle où j'ai grandit, celle la même qui était, d'après la missive, en flammes. Mon oncle, me tendis alors un deuxième morceau de papier. Celui portait le sceau de la famille. Je l'ouvris. Il s'agissait de mon héritage, le testament de mes parents. Je le retendis au roi sans même y prêter plus attention, je ne pouvais le garder, il était certain qu'il s'abimerait sur moi pendant le combat. Il ne le reprit pas. Il me fit signe de le suivre. Il me conduisit dans le bâtiment situé à proximité. Il fini par me parler :
"-Les mages ont réussi à créer un portail menant à la capitale de Hurlevent."
Je ne répondis pas, mais il continua :
"-Je veux que tu t'enfuies, tu es le dernier de la lignée encore en vie, je refuse que tu sois massacré à ton tour."
Je m’arrêtai. Après une pause pour digérer l'information, je lui répondis :
"-Et vous ?
-Je suis le roi, je ne peux pas me permettre de m'enfuir, mais toi, tu en as le droit, notre famille doit assurer sa descendance.
-Et si je refuse ?
-Ceci n'est pas une demande, mais un ordre.
-Dans ce cas ..."
La discussion n'alla pas plus loin, il me conduisit jusqu'au portail, et me donna une missive.
"-Ceci est pour le roi de Hurlevent"
Je ne répliquai pas, et continua ma marche seul, jusqu'au portail. D'un seul coup, je me suis retrouvé aspiré dans un gouffre, des images défilaient si vite, qu'elles m'en donnaient mal à la tête, je ferma les yeux. Une éternité s'écoula dans ma tête avant que je touche enfin une surface lisse et froide. Des gens me regardaient bizarrement. Je leur demandai :
"-Où se trouve le roi ?
-Il...Il se trouve dans le...le donjon, à l'Est de la ville."
Je me mis à courir vers la sortie. Une fois dehors, je regardai le ciel pour me repérer. C'était le crépuscule à Gilnéas, j'en déduis que c'était de même pour cette cité-ci. Je me remis à courir dans la direction indiquée, je traversa un pont, une place ou il y avait beaucoup de monde qui me regardait étrangement, et puis un autre pont, je longeais cette place, puis je vis ce que j'en déduis être le donjon, c'était un bâtiment beaucoup plus grand que les autres, beaucoup plus beau aussi d'ailleurs. Je fonçai dans cette direction, je suivis le long couloir pour arriver devant un homme se trouvant sur son trône. Il eut un mouvement de recul en me voyant, puis se ressaisit, il vit ma missive, et tendis la main pour la recevoir, mais quand je tendis la mienne à mon tour, je remarquai que mon bras n'était pas comme avant, je lâchai le message, et regarda mes mains. Des griffes se tenaient à la place des mes ongles. Je possédais un pelage clair, mais en voyant mon reflet dans un miroir, ou bien était-ce un mur extrêmement bien nettoyé, que je ressemblais désormais à ces créatures que je combattais il y encore si peu de temps. J’entendis les gardes arriver à toute allure derrière moi, je ne les avais pas remarqué, à la vitesse où j’étais passé devant eux. Je me retournai vers le roi; qui me dit :
"-Nous allons envoyer des troupes vers Gilnéas"
Soulagé par cette nouvelle, je repartis dans la rue. Les gardes me laissèrent passer d'un simple mouvement de tête de la part du souverain. Soulagé mais également terrorisé de ressembler à ces sombres bêtes. Pourquoi ? Comment ? Je me concentrais tellement sur ces questions, que j'ignorais celles du roi en personne. Trainant comme une âme en peine dans les quartiers de la capitale, j'entendis quelqu'un crier. Surement un vendeur. Mais quand il passa près de moi, j'entendis clairement son annonce. Il recrutait pour une de ces fameuses "guildes" dont nous avions les histoires, je pensais que tout cela n'était que des contes, des alliances d'hommes et de femmes, pour différents objectif ... Je me suis mis à le suivre, ignorant pourquoi. Peut être avais-je besoin de refaire ma vie, quel meilleur moyen d'y parvenir ? A moins que je n'avais simplement nulle part autre où aller ...
Pendant que les loups-garous chargeaient ma ligne de défense, que j'entendais mes frères, hurler, de terreur mais aussi de rage face à ces monstres. Je me mis à repenser à comment nous en étions arrivés là, comment les renforts qui auraient du venir depuis les cités humaines de l'autre coté des murs de Gilnéas n'avaient pas pu intervenir. Les portes avaient été fermées, au tout début de mon apprentissage en magie, les gens n'avaient pas peur alors. J'avais eu en tête, de profiter de l'argent de ma famille, pour entreprendre quelque chose de couteux, dans la quiétude de la ville. L'apprentissage de la magie nécessitait beaucoup d'argent et de temps. Dans la ville, c'était l'une des raisons pour laquelle les jeunes mages étaient plutôt rares. Je voulais devenir l'un d'entre eux, connaitre leurs secrets ... Mais je ne pourrais même pas me défendre correctement. Au beau milieu de mon apprentissage, j'ai décidé de me reconvertir, en entrant dans l'armée de mon oncle et roi de notre cité. Ma famille, naturellement, me désapprouvait, mais je sentais au fond de moi, que je ne serais jamais fait pour rester hors de l'action, les mages de la cité n'étaient pas des mages de bataille, mais des érudits, même avec leur magie puissante, ils n'avaient aucune expérience d'une véritable guerre, comment se défendre face à tant de soldat. Ce que m'offrait l'armée, c'était un espoir de survie, car en cette époque, une rumeur d'une future guerre se déplaçait à travers la ville tel un fantôme. Et le problème n'était non pas que j'y ai cru, naïf comme je l'étais, mais que cette guerre est vraiment arrivée. Je revins à l'instant présent. Un de ces monstres se ruait sur moi, j'esquivais juste à temps ses griffes acérées, mais à peine son coup manqué, il se retourna et me chargea à une vitesse affolante, une telle vitesse qu'il aurait du mal à s’arrêter. Je brandis mon épée droit devant moi. Le temps qu'il comprenne ce qu'il se passait, il se retrouva enfoncé sur l'épée de mon grand père. Celui-ci était jadis le général de l'armée de l'ancien roi. Il se battait férocement, ne laissant jamais aucune chance à ses ennemis, il était également le conseiller du roi, un grand stratège qui réfléchissait même pendant le combat à une technique visant à tuer son ennemis actuel. Je n'ai pas hérité de tous ses dons, mais j'en ai reçu au moins un, l'instinct de survie dont il était doté. Mais l'épée n'avait jamais plus servi après sa mort ... Jusqu'à aujourd'hui. Tandis que je parvins enfin à retirer le cadavre empalé sur l'épée, je reçu une entaille au bras. L'instant d'après, je me retrouvais, grâce à un quelconque réflexe appris dans l'armée, à trois mètres de mon ennemis. L'attaque de la créature n'ayant pas atteint son but, avait continué le geste circulaire grâce à la force qui avait été placée dans ce coup. Des griffes se retrouvèrent alors plantées dans la tête d'un autre soldat qui se trouvait à coté de moi. Je bondis sur elle et d'une attaque circulaire, la décapita, en même temps que deux de ses congénères. La bataille dura ainsi pendant près de vingt minutes, c'était l'une des nombreuses vagues qui arrivaient depuis la place des marchands. L'attente de la prochaine durerait environ une heure, comme chacune des autres. Lors de cette dernière attaque, nous avions perdu près de cent hommes, nous ne tiendrons pas longtemps, et pourtant, nous gardions espoir, l'espoir était la dernière chose qui nous restait avec nos armes, et notre rage. Et soudain, l'ordre émanant du roi arriva. Le repli fut sonné, encore, et pour la troisième fois, nous reculions notre ligne de défense. Un second messager arriva et m'apporta, à moi, l'ordre de me présenter à mon oncle. Il restait du temps, je suivi alors le messager jusqu'à lui. Il se tenait comme la dernière fois que je l'avais vu, il y a quelques heures, sur son cheval, mais son expression, elle n'était plus la même. Il avait l'air grave, il tenait dans une de ses mains, un morceau de papier, et me le tendit alors celui-ci. Il me regarda droit dans les yeux, et je compris, sans jeté aucun coup d’œil à cette missive, ce qui était alors arrivé. Je la regardai finalement, et malheureusement, j'avais raison. Mes parents et mon frère avait été retrouvé mort dans ma maison, celle où j'ai grandit, celle la même qui était, d'après la missive, en flammes. Mon oncle, me tendis alors un deuxième morceau de papier. Celui portait le sceau de la famille. Je l'ouvris. Il s'agissait de mon héritage, le testament de mes parents. Je le retendis au roi sans même y prêter plus attention, je ne pouvais le garder, il était certain qu'il s'abimerait sur moi pendant le combat. Il ne le reprit pas. Il me fit signe de le suivre. Il me conduisit dans le bâtiment situé à proximité. Il fini par me parler :
"-Les mages ont réussi à créer un portail menant à la capitale de Hurlevent."
Je ne répondis pas, mais il continua :
"-Je veux que tu t'enfuies, tu es le dernier de la lignée encore en vie, je refuse que tu sois massacré à ton tour."
Je m’arrêtai. Après une pause pour digérer l'information, je lui répondis :
"-Et vous ?
-Je suis le roi, je ne peux pas me permettre de m'enfuir, mais toi, tu en as le droit, notre famille doit assurer sa descendance.
-Et si je refuse ?
-Ceci n'est pas une demande, mais un ordre.
-Dans ce cas ..."
La discussion n'alla pas plus loin, il me conduisit jusqu'au portail, et me donna une missive.
"-Ceci est pour le roi de Hurlevent"
Je ne répliquai pas, et continua ma marche seul, jusqu'au portail. D'un seul coup, je me suis retrouvé aspiré dans un gouffre, des images défilaient si vite, qu'elles m'en donnaient mal à la tête, je ferma les yeux. Une éternité s'écoula dans ma tête avant que je touche enfin une surface lisse et froide. Des gens me regardaient bizarrement. Je leur demandai :
"-Où se trouve le roi ?
-Il...Il se trouve dans le...le donjon, à l'Est de la ville."
Je me mis à courir vers la sortie. Une fois dehors, je regardai le ciel pour me repérer. C'était le crépuscule à Gilnéas, j'en déduis que c'était de même pour cette cité-ci. Je me remis à courir dans la direction indiquée, je traversa un pont, une place ou il y avait beaucoup de monde qui me regardait étrangement, et puis un autre pont, je longeais cette place, puis je vis ce que j'en déduis être le donjon, c'était un bâtiment beaucoup plus grand que les autres, beaucoup plus beau aussi d'ailleurs. Je fonçai dans cette direction, je suivis le long couloir pour arriver devant un homme se trouvant sur son trône. Il eut un mouvement de recul en me voyant, puis se ressaisit, il vit ma missive, et tendis la main pour la recevoir, mais quand je tendis la mienne à mon tour, je remarquai que mon bras n'était pas comme avant, je lâchai le message, et regarda mes mains. Des griffes se tenaient à la place des mes ongles. Je possédais un pelage clair, mais en voyant mon reflet dans un miroir, ou bien était-ce un mur extrêmement bien nettoyé, que je ressemblais désormais à ces créatures que je combattais il y encore si peu de temps. J’entendis les gardes arriver à toute allure derrière moi, je ne les avais pas remarqué, à la vitesse où j’étais passé devant eux. Je me retournai vers le roi; qui me dit :
"-Nous allons envoyer des troupes vers Gilnéas"
Soulagé par cette nouvelle, je repartis dans la rue. Les gardes me laissèrent passer d'un simple mouvement de tête de la part du souverain. Soulagé mais également terrorisé de ressembler à ces sombres bêtes. Pourquoi ? Comment ? Je me concentrais tellement sur ces questions, que j'ignorais celles du roi en personne. Trainant comme une âme en peine dans les quartiers de la capitale, j'entendis quelqu'un crier. Surement un vendeur. Mais quand il passa près de moi, j'entendis clairement son annonce. Il recrutait pour une de ces fameuses "guildes" dont nous avions les histoires, je pensais que tout cela n'était que des contes, des alliances d'hommes et de femmes, pour différents objectif ... Je me suis mis à le suivre, ignorant pourquoi. Peut être avais-je besoin de refaire ma vie, quel meilleur moyen d'y parvenir ? A moins que je n'avais simplement nulle part autre où aller ...
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